DU FOND DE MA CELLULE | |||
Sous le ciel de ma prison A l’heure indicible Où s’embrase le crépuscule Je tends sur l’horizon Le long fil invisible D’un soleil funambule Chaque soir, il replonge Dans l’océan si pur D’un monde sans limites Mon ombre, elle, ne s’allonge Que jusqu’au prochain mur Qui, comme l’espoir, s’effrite Je m’évade, mais en rond Le temps passe, inflexible Et mon futur recule J’innonde ma raison De plaisirs impossibles Et du fond de ma cellule J’écris Du fond de ma cellule Je crie |
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