COMME UNE OMBRE

J’ouvre ma porte et ce matin
Tout paraît différent
Si le soleil au loin
Joue à faire semblant

Je marcherai vers l’horizon
Pour d’autres lendemains
Mes rêves et ma raison
Ne seront qu’un


Chaque jour ces corps résignés
Silhouettes immobiles
Semblent se regarder
Mais se voient-ils

Je n’veux plus courir au bonheur
Qu’il entrouvre ses ailes
J’échangerai mes pleurs
Pour un arc-en-ciel

Moi, je file comme une ombre
Et rien autour de moi
Dans la ville fade et sombre
Ne me détournera
Moi, je vis dans un monde
Où la douleur n’existe pas
Mes envies se confondent
Douceur étrange en moi

Et je file comme une ombre
Et rien autour de moi
Dans la ville fade et sombre
Ne me détournera
Moi, je vis dans un monde
Où la douleur n’existe pas
Mes envies se confondent
D’où cet étrange émoi en moi
(Et ce bel ange, en moi, se noie)


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