A LA FENÊTRE La nuit se pose, ton parfum s’évanouit Moi, je suppose des choses tendres , un regard endormi Alors je guette à la fenêtre l’ombre des êtres qui se donnent S’abandonnent aux caresses du vent La pluie me laisse un air , une mélodie Juste une ivresse de croire en l’autre, un phare dans la nuit Alors je jette à la fenêtre ces bouts de lettres qui détonnent Et je chiffonne les restes brûlants d’avant La vie s’écoule et sous mes doigts Les mots déroulent en secret , malgré moi Des rêves où jamais tu ne dormiras Et si tout à présent, nous conjugue au passé Je veux cet instant, sans jamais oublier Deux cœurs rebelles sur le chemin Puisque le ciel de nos jeux s’est éteint Cachons ce monde au creux de nos mains Pour demain |
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